La noix de Grenoble avant
Cette présentation est conçue à partir du document "Le noyer en Royans et basse vallée de l’Isère" d'O. Ellena publié dans « les cahiers du Peuil », ainsi que du premier "bulletin de la Fédération des Syndicats de Producteurs de Noix de Grenoble" édité par la coopérative du même nom en novembre 1932 pour les illustrations.
Bref historique de la noix en Grésivaudan
Origine du noyer
- Si le noyer est originaire de Perse, il est présent dans notre pays depuis l’Antiquité, principalement en Grésivaudan et en Périgord.
- Jusqu’au XIX ème siècle, le noyer était surtout cultivé pour l’huile de noix et pour son bois en ébénisterie.
- Le noyer était planté en bordure de champ et en allée plutôt qu’en verger (sa très lente montée à maturité et l’envergure importante de sa ramure était pénalisante pour envisager la mise en verger).
- Dans notre région, il faillit au début du XIX ème siècle, être supplanté par la culture du murier (plus rapide en développement).
- C’est en Grésivaudan que fut développée la technique du greffage qui permit la mise au point des variétés Maillette, Franquette et Parisienne, et aussi des sujets à croissance plus rapide.
Un premier âge d’or : le dernier quart du XIXème siècle
Suivi d’une première crise : premier quart du XXème siècle
L’usine de Tullins
La filière de la noix de Grenoble se structure
L’apparition des traitements chimiques
Traitements de la noix en 1932